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Pac de l’après 2013 Orama : « tourner la page à une politique qui a bridé depuis vingt ans la production et l’exportation »

La situation des marchés est une aubaine pour réaffirmer la réforme de la Pac pour l’après 2013 envisagée par Orama, une semaine avant la tenue du Sommet du végétal à Marseille les 18 et 19 janvier prochains.

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La nouvelle Pac devra favoriser la production et
redonner à la France sa place de premier exportateur
européen. (© Terre-net Média)

L’organisation qui regroupe l'Agpm, l’Agpb et la Fop demande, à Bruxelles, une Pac qui redonne la vocation exportatrice de l’Union en donnant aux agriculteurs européens les moyens de produire plus. Il appartiendra dans ce contexte à la France de s’inscrire dans cette dynamique pour retrouver sa première place d’exportateur européen. « La production est la solution à la situation des marchés. L’Union doit tourner la page à une politique qui a bridé depuis vingt ans la production et l’exportation avec comme objectif zéro stock ».

Il ne s’agira plus, selon Orama, d’exporter les excédents mais d’intégrer dans la future Pac une dimension exportatrice. L’Union européenne et la France devront jouer à leur niveau la carte de la proximité et assurer un approvisionnement minimum aux pays importateurs du bassin méditerranéen aux moyens de contrats à bénéfices réciproques et viables.

Pour toutes ces raisons, la nouvelle Pac de l’après 2013 doit reposer sur un budget au moins équivalent à celui actuellement en vigueur avec des Dpu harmonisés progressivement à l’échelle nationale sur plusieurs années. Le verdissement des aides étant réservé au second pilier.

Des filets de sécurité pour stabiliser les revenus des agriculteurs

En Europe, le développement de la production européenne de céréales reposerait sur l’innovation (Ogm) et en France sur l’autorisation en de substances aujourd’hui interdites. Il est possible de gagner jusqu’à dix quintaux de maïs par hectare.

Le programme du Sommet du végétal
de Marseille

Sont attendus Bruno le Maire, ministre de l’Agriculture et Henri Gaino, conseiller spécial du président de la République.
Deux tables rondes sont programmées. Elles porteront sur le marché céréalier euro-méditerranéen et sur « Quelle Pac 2013 pour une agriculture productrice, compétitive et durable ».
La Pac réformée souhaitée par Orama devra aussi être dotée de filets de sécurité pour stabiliser les revenus des agriculteurs et les prix. A l’échelle de l’exploitation, ces filets prendraient la forme d’un mécanisme d’auto-assurance (forme de Dpa à l’européenne) : les aides perçues les bonnes années seraient placées pour être débloquées lorsque l’agriculteur en a besoin (effondrement des marchés).
Orama n’est pas non plus opposée au développement d’autres produits assuranciels qui relèveraient de la boîte « orange » « Omc-compatibles ».

A l’échelle européenne, la Pac encouragerait une véritable politique de stockage. La France doit restaurer son parc de silos pour accroître ses capacités de cinq millions de tonnes très rapidement puis de cinq autres millions de tonnes par la suite pour conserver les céréales supplémentaires produites. Le succès de la nouvelle Pac devra aussi reposer un meilleur affrètement ferroviaire et fluvial.

Pour en savoir plus, cliquez sur :

Une occasion pour défendre la vocation de producteur et d'exportateur de la France.

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